24/02/2019
André Spire, Versets

Aux livres Vous m’avez donné mes plus nobles joies, Combien de fois mes lèvres vous baisèrent ! En vous fermant, chers livres. C’est en vous, semences fragiles, Que dorment, tout prêts à renaître, Les frissons des jours enfuis. Oui ! plus que mes parents et bien plus que mes maîtres, Plus que toutes celles que j’aimai, Vous m’avez enseigné à regarder le monde. Sans vous, j’aurais passé à travers toutes choses Sensible seulement aux actions des hommes. Sans vous,...