
Bernini, Apollon et Daphné il y a la taille mince du cyprès les glands du chêne noirs gommeux la peau de Daphné avant le laurier me paradis perdu — paraît-il — un jardin il y a la fleur de grenadier la gouge rouge qui éclate et défigure comme un vœu — on peut toujours rêver il y a le grenadier — toujours lui comme un champ de coquelicots en plein ciel mais la pointe assassine par-delà le bois de promesse...