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   Les singes se sont endormis. Leur troupeau sent la primevère, l'ortie mêlée aux paumes blanches ; l'épine taillée jusqu'au doigt, jusqu'au baiser ; l'épaule inerme ; l'aine édentée : feu accouplé au poignet sain, feu empilé sur le ventre de Marie, sur le vêtement décortiqué. Les singes dorment nez contre nez, anneaux enfilés jusqu'aux cœurs.      La pluie tombe, et la mascarade des enfants tristes d'après-midi, de midi, court en serpenteau.      Le trapèze scié, l'arme épilée ! La crécelle, le pommeau comme la terre vide, la tête bridée ; dorure !  ...

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