17/02/2018
Antonio Porchia, Voix abandonnées

Ce qui naît de ce monde porte dès la naissance la vieillesse de ce monde. Quand on se met à nous voir comme ceci, comme cela, on ne nous voit pas. Toute personne anonyme est parfaite. Un homme est un homme avec les autres : seul il n’est personne. S’éveiller est toujours une surprise. Antonio Porchia, Voix abandonnées , traduction de l’espagnol (Argentine) Fernand Verhesen, éditions Unes, 1991, p. 23, 29, 31, 33, 39.