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Lorsque les jours sont longs en mai, J’aime ouïr les oiseaux lointains ; Je vais courbé par le désir, Je songe à un amour lointain, Et les chants, les fleurs d’aubépine Valent les glaces de l’hiver.   Jamais d’amour je n’aurai joie Sinon de cet amour lointain Car il n’est femme plus parfaite En nul endroit proche ou lointain. Elle est si belle et gente et pure Que je voudrais, pour l’approcher, Être pris par les Sarrasins.   Triste et joyeux je reviendrai, Si je la vois, ‘amour lointain. Mais...

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