17/01/2016
Gaspara Stampa (1523-1554), Poèmes

Pleurez, dames, et toi amour, pleurez ensemble, car il ne pleure pas celui qui tellement me blessa, que bientôt mon âme va quitter ce corps supplicié ! Et si jamais cœur noble et sensible exauça les ultimes soupirs d’une voix qui s’éteint, lors, par vos soins, ma sépulture portera la cause de mes peines. « Un grand amour trop mal aimé fut le malheur de ma vie, et j’en suis morte. Ici repose l’amoureuse la plus fidèle du monde. Tes prières, passant, pour qu’elle dorme...