01/07/2016
Jacques Bens, Sonnets irrationnels

Nostalgique Je ne hanterai plus les graves officines Où mes amis, tout doucement, prennent racines, Racines que j’envie sous mes airs fanfarons, Car, au-delà de tout, j’aime l’odeur des livres. Si j’ai troqué la plume pour les mancherons C’est façon de parler, poétique et vaccine), Si j’ai, dis-je, choisi les champs et les fascines, Je n’ai pas renié mon sang d’écriveron : Toujours, par dessus tout, j’aime l’odeur des livres. Ah, connaître à nouveau ce monde qui m’enivre !...