
Morale de l’histoire L’heure brisée par le gel de la patience Une attente mortelle Les larmes prises par la fatigue Trop voir ceux que je hais Pour ma peine victorieuse Avec toujours au bout la lassitude Le poing serré Comme un parjure somnambule Qui s’égare aux bouches des métros Je calcule un mal qui se fait centenaire À quoi rime la vie Conçue à partir du malheur À quoi rime ce présent Où l’assassinat est de règle J’avoue ma honte d’être vivant J’oublie ceux...