17/07/2018
Étienne Faure, Tête en bas

L’homme à terre écossant les fèves, un jour de cagna sans issue, son ombre se projette à peine tant il est bas, au ras du sol — que faire, laisser le pouce et l’index opérer comme au jeu des osselets séculaires sans rien prétendre autrement qu’ouvrir, pourfendre, mettre au jour le fruit sans sa forme ancienne attestée par les plus vieux écrits de l’homme à cette heure devenu l’obligé de son ombre qui lui protège au moins les mains, se souvenant qu’à ce niveau les villes terrassées, disparues, maintenant...