29/11/2022
Erich Fried, Es ist was es ist

Une nuit à Londres Garder les mains devant le visage et laisser clos les yeux ne voir qu’un paysage montagnes et torrent et dans la prairie deux animaux bruns sur le versant vert clair qui monte jusqu’à la forêt plus sombre Et commencer à sentir l’herbe fauchée et tout en haut au-dessus des pins en cercles lents un oiseau petit et noir sur le bleu du ciel Et tout absolument paisible et si beau que l’on sait que cette vie vaut la peine...