24/06/2024
André Frénaud, La Sainte Face

Les années et les jours ne s’endorment pas ! Quelle action violente quand me traversent les frondaisons resplendissantes de l’avenir. Ô fragiles et qui ne chantez pas encore ! Là-bas, rien que les cris des koulaks dépossédés, rien que par l’épée et les menaces, les chantiers ; et la peur énorme comme l’Oural même ; et l’ennemi mûrit dans notre sein après notre victoire, et je ne sais pas s’il est celui-ci ou celui-là. André Frénaud, La Sainte Face , Poésie/Gallimard, 1985, p. 101.