
La Dame LXXVII Hé Dieux ! que souvent avient, Doulz ami, ce m’est advis, Que tu t’en vas ! Ce me tient Pensif le cuer et le vis, Oncques tant aller ne vis Homme, car c’est sans cesser : Tu n’as ailleurs ton penser. Je sçay bien qu’il t’appartient A voyagier, mais tous vifs Mon cuer en meurt, ne lui tient D’envoisier, je te pleuvis. De fort heure oncques te vis, Tu m’occis par ton tracer : Tu n’as ailleurs ton penser. Hé las ! maint amant se...